Première partie : Approche évènementielle et chronologique
Temps de lecture : 20 minutes
Réflexions et dialogue par Gebrane Haddad et Laurent Vivès , entamés spontanément sur WhatsApp le 21 Octobre 2023, en pleine guerre entre Israël et le Hamas et suite à la publication de l’article de Gebrane dans « L’Orient-Le Jour ».
Qui sommes nous ?
| Gebrane Haddad | Citoyen français d’origine libanaise vit en France. Catholique Diplômé d’économie puis DEA de gestion option finance Ex Gestionnaire de salles de marché à Indosuez de Paris, puis au Crédit Agricole Indosuez de Genève |
| Laurent Vivès | Citoyen français vit en France. Libre penseur modéré et montagnard Pyrénéen Ex Praticien Hospitalier – Spécialiste en Cancérologie et Médecine Interne – Investigateur en recherche clinique A créé 2 blogs sur l’approche de la Vérité : https://laveritesp.wordpress.com/ et https://laveritesp.over-blog.com/ |
Gebrane le 24.10.2023 :
Article publié dans « l’Orient le Jour » par Gebrane HADDAD, le 24 octobre 2023
Dieu est ‘il injuste?
Point de vue d’un chrétien d’Orient sur le conflit israélo-palestinien actuel.
Dans la Bible, le peuple élu (les Hébreux) a souvent été dans la tourmente quand il a enfreint la loi de Dieu : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même. » Dans ce commandement, le premier, le plus important, on retient une seule exigence : aimer conjointement Dieu et son prochain. L’amour pour Dieu et l’amour pour son prochain sont donc indissociables. De ce fait, être le peuple élu ne peut conférer aucune supériorité. Si tel était le cas, d’ailleurs, il nous faudrait considérer Dieu comme partial et injuste. Que signifie alors cette appellation de « peuple élu » ? Cela renvoie au choix de Dieu de s’incarner en homme dans la lignée d’Abraham, d’Isaac et de David, et de naître dans une simple étable à Bethléem. Le Bon Dieu dans Sa gloire et Sa puissance se fait le plus humble des hommes pour servir et sauver tous les peuples.

Depuis plus de 70 ans, la plupart des responsables israéliens n’ont pas respecté ce commandement. Ils ont commis nombre d’exactions dirigées contre les Palestiniens et les pays voisins : Liban, Syrie, Jordanie, refusant tout compromis ou toute cohabitation égalitaire avec autrui. Ils ont agi, jusqu’à ce jour, en colonisateurs dominateurs, et non en partenaires à parts égales avec leurs compatriotes. Peu mis en avant, les chrétiens d’Orient ont particulièrement souffert de cette domination. En 1948, 25 % de la population palestinienne était chrétienne. Aujourd’hui, ce pourcentage s’élève à 2 %. Pays voisin, le Liban a eu sa dose de malheurs en abritant tous les déplacés des guerres. Il a également connu l’occupation israélienne de 1985 à 2000 et, plus récemment, a subi la double explosion du port de Beyrouth, laquelle est, d’une façon ou d’une autre, la conséquence des tensions israélo-palestiniennes. Cette double explosion a fait plus de 200 morts, dont une majorité de chrétiens, et plusieurs milliers de déplacés et blessés. Par ailleurs, selon les statistiques israéliennes, sur les neuf premiers mois de l’année 2023, 250 Palestiniens ont été liquidés froidement en Israël, dont 40 mineurs. Dans les prisons israéliennes, il y a plus de 10 000 prisonniers palestiniens dont la majorité revendique un droit élémentaire de citoyen ordinaire, lequel ne leur est pas accordé. Dans la rue, les autorités laissent les juifs ultra-orthodoxes cracher sur les symboles chrétiens. Et j’en passe…
Si les premiers révolutionnaires palestiniens étaient des chrétiens (Georges Habache, Hawatmeh…), les musulmans se sont joints à eux pour démarrer leur opposition à l’occupation de leur patrie usurpée. Or l’islam promet aux combattants, et surtout aux martyrs, un paradis plein de loisirs et de satisfactions (72 houries) qu’ils ne trouvent pas sur Terre. De plus, d’après le Coran, les musulmans sont « la meilleure communauté de la race humaine » (ceci nous renvoie à l’interprétation du « peuple élu » évoqué plus haut). Ces deux principes appliqués et intégrés par la faction des musulmans intégristes et radicaux font que leur lutte va s’intensifier, rejetant les non-musulmans comme mécréants, voire inférieurs. Tuer et sacrifier des non-musulmans, juifs ou chrétiens, devient un service rendu à Dieu. Le dernier exemple médiatisé, c’est l’égorgement d’une douzaine d’Égyptiens chrétiens en Libye sacrifiés à cause de leur foi et leur appartenance religieuse. Les attentats contre les juifs et les synagogues se comptent également par centaines à travers le monde. Ces radicaux rejettent même les musulmans modérés en les considérants renégats. Ceux-ci deviennent à leur tour victimes d’exactions. Puisque être martyr est pour les combattants musulmans intégristes un honneur, une récompense, voire le vecteur principal de leur engagement, il faut dès lors s’attendre à plus d’exactions et de barbarie de leur part… N’oublions pas qu’intégrisme et inculture vont souvent de pair.
Ces exactions nous ramènent aux paroles suivantes attribuées à différents auteurs : « Il ne faut pas que les victimes d’hier deviennent les bourreaux de demain ». Or, depuis la fondation d’Israël jusqu’aux dernières actualités, nous observons cette crainte se vérifier. Victimes et bourreaux se retrouvent sur cette Terre sacrée, s’échangeant ces deux rôles en fonction des occasions qui se présentent, plus funestes les unes que les autres. Pourquoi ?
Ces agissements de part et d’autre (dirigeants israéliens et musulmans intégristes) ont été et sont conduits par l’absence d’amour et de considération pour la création humaine, et, de ce fait, pour le Créateur lui-même. Cet amour, qu’exige le premier des commandements, annihile l’idée de vengeance et invite l’homme à ne plus compter les points, à dépasser la loi du talion (l’« œil pour œil, dent pour dent »). Prions pour que le commandement d’aimer Dieu et son prochain soit enfin appliqué par tous, malgré les difficultés, afin de tendre vers la paix et le bonheur sur Terre. N’oublions jamais que la colère, la peur, la vengeance, la violence dénigrent l’amour et ne proviennent pas de Dieu dont certains se réclament.
Laurent le 24.10.2023 : Les juifs « errants », persécutés depuis plus de 1000 ans et victimes de la Shoha se sont installés en Palestine suite à la résolution 181 des Nations Unies, adoptée en 1947. Elle recommandait la partition de la Palestine en un état juif et un état arabe, avec Jérusalem sous administration internationale. Cette résolution a été acceptée par les dirigeants sionistes, mais rejetée par les dirigeants arabes. C’est là que tout a commencé avec les Palestiniens : la violence au lieu du partage. Les premières colonies Israéliennes seront fondées en 1967 après la guerre des 6 jours.
Malgré cela, après « l’intifada », nous fumes à 2 doigts d’une issue favorable avec Yasser Arafat, Yitzhak Rabin et les accords d’Oslo en 09.1993. Ils reconnaissaient la souveraineté de l’autorité palestinienne sur la Cisjordanie et Gaza et annonçaient le retrait progressif d’Israël des territoires occupés. Mais la violence a repris ses droits avec l’assassinat d’ Yitzhak Rabin en 1995 et la radicalisation des extrémistes islamistes. Les colonies Israéliennes se sont multipliées par la suite.
Et Dieu dans tout ça ? Existe-t-il ailleurs que dans l’imagination des humains? S’il existe à quoi sert’ il, sinon souvent à justifier le pire (« goth mit uns ») ? Pourtant la foie bienfaisante et rassurante apaise aussi les esprits, mais n’a pas empêché les croisades, l’inquisition et les guerres de religion. Les idées et les paroles diffèrent souvent des actes et des faits. A chacun sa cause au nom de Dieu. Pour Israël en 1967, ce sont les colonies : le rabbin Zvi Yehouda Kook au mur des lamentations, déclara : « nous informons le peuple d’Israël et le monde entier que selon le commandement de Dieu, nous venons de rentrer chez nous [..]. Nous ne partirons plus jamais. » Benny Morris, Victimes. Histoire revisitée du conflit arabo-soniste, Éditions Complexe, 2003, pp. 360-66.
Charles De Gaulle l’avait bien compris quand il déclara (dans sa conférence de presse en 1967), qu’à travers l’appropriation des territoires, Israël allant tomber dans le cercle infernal des colonisations et oppressions et donner du grain à moudre aux extrémistes palestiniens. De Gaulle parla des Juifs comme un « peuple d’élite, sur de lui même et dominateur », avec des ambitions expansionnistes.

Vous pouvez visionner la vidéo de sa conférence de presse à l’Elysée en 1967.
C’est d’une acuité et d’une clarté redoutables….
Il y a aussi la responsabilité des USA et de l’ONU qui ont laissé faire. Finalement la création de l’état d’Israël en 1948 a posé et pose encore, plus de problèmes qu’elle n’en a résolus. Les sionistes y ont trouvé leur compte et Israël a beaucoup prospéré (démographie, géographie, économie, culture, technologie, etc…), et une partie des palestiniens s’est radicalisée avec le Hezbollah puis le Hamas. La sécurité et la paix n’ont pas été atteintes. Israël a assis sa domination par la force de son armée, les emprisonnements et les représailles face aux attentats des palestiniens. Dans un monde divisé et passif, ce conflit Israélo-Palestinien n’est pas prêt de s’achever…
Gebrane le 24.11.2023 : Merci Laurent . A quoi sert le Bon Dieu? Ça va servir probablement à mon prochain article. C’est une idée à creuser. Par contre à y penser un peu plus, le seul point d´accord entre les juifs et les musulmans, c´est le refus d’accepter l’idée de l´incarnation de Dieu en homme, en la personne du Christ.
Laurent le 24.10.2023 : Exact. Ils ont raison d’ailleurs. Si Dieu existe il est extra-matériel, « en dehors ». Pas besoin pour lui d’avoir de la famille et un corps d’humain. Il est infini. C’est une vanité des hommes de croire que l’univers a été créé pour nous…. Nous sommes un grain de sable du désert…
Gebrane le 24.10.2023 : Pourtant les musulmans et les juifs croient en Dieu et justement un Dieu en dehors, extra matériel voire chimérique et je pense que chacun croit ainsi être dans la vérité. Le Dieu les a créés comme les meilleurs (peuples choisis). C’est là, où est la vanité.
En est-il de même pour les Chrétiens ?
Laurent le 24.10.2023 : Vanité n’est peut être pas le bon mot. Il faut tenir compte de l’angoisse métaphysique, et existentielle de la condition humaine, qui cherche en Dieu un secours bienfaisant.
La matière et l’univers ont des règles et des principes intelligibles : création et destruction, complexification, sélection, adaptation. Seul « Dieu » serait infini et éternel. Spinoza puis Hegel et bien d’autres, ont essayé d’expliquer la complexité du génie évolutif de la nature concrète et de sa force de développement identitaire à travers « le grand tout » et le « conatus ». Dieu, à la fois intrinsèque à la nature et architecte créateur. Notre meilleure connaissance de ce que nous sommes et d’où nous venons, sont compatibles avec un sens de l’Univers à la fois très organisé et chaotique, mais aussi capable d’être le ferment de l’apparition de la vie et de nous. Cette histoire et ces constatations récentes sont troublantes et n’excluent pas un surnaturel avec une nature d’emblée prédisposée à son évolution future, à partir du magma premier et de l’énergie en fusion, d’où ont émergé des microparticules tels les quantas animés et sensibles à autrui. Ainsi dotée, la matière a évolué vers son développement et sa complexification.
Il faut aussi considérer que nous avons un niveau cognitif très élevé avec une sensibilité et un génie imaginatif qui s’explique mal par la seule évolution naturelle. Il y a là un « plus », vers le divin qui pose question. Cette attirance divine est propre à l’homme et est assez hégémonique sur terre, même si elle s’exprime différemment selon les époques, les lieux et les peuples. A terme, ont pourrait espérer que les impératifs religieux soient mieux surmontés, car les diverses démarches se ressemblent toutes. Mais actuellement le dogmatisme terrasse le dialogue et l’esprit d’ouverture. Pourtant nous sommes tous frères et enfants d’homo sapiens.
Gebrane : Le Liban ou la prédominance de l’identité religieuse sur l’identité nationale. On ne peut pas écarter le Liban de son milieu régional. Historiquement il a toujours été un refuge pour les minorités religieuses ou ethniques dans la région. Depuis 1948 ce sont les palestiniens qui se sont réfugiés au Liban fuyant la domination sanglante des sionistes et récemment, se sont les syriens fuyant la barbarie de Daech et des confréries musulmanes. Près d’un tiers des personnes vivant au Liban sont des réfugiés.

Laurent le 28.10.2023: Ce conflit qui dure depuis 1949 et qui survient en « Terre Sainte », le berceau des 3 religions, est une honte pour l’espèce humaine, si riche de talents, d’arts, de technologie et si pauvre de sagesse et d’amour.
Le fondateur du sionisme moderne est Theodor Herzl, journaliste autrichien, qui a publié en 1896 « L’État des Juifs ». Ému par l’affaire Dreyfus, il comprit que les Juifs étaient des étrangers, il appela à la création d’un État juif et à l’arrêt de la Diaspora.

D’après Yakov M. Rabkin, dès le début il y a eu une opposition juive aux idées du sionisme, certains rejetant l’idée « nationaliste » d’un état Juif en Palestine et reprochant au sionistes de ne pas être assez fidèles au judaïsme en risquant de dénaturer la tradition juive à travers l’état d’Israël, expansionniste et intransigeant. Il y a encore parmi les juifs orthodoxes des opposant farouches au sionistes dont des microgroupes très actif dont Neturei Karta qui réclament la dissolution de l’état d’Israël et du sionisme et la création d’un état Palestinien indépendant.


Gebrane le 09.11.2023: Or tous les juifs ne sont pas heureusement sionistes, comme tous les allemands n’étaient pas Nazis, comme tous les musulmans ne sont pas islamistes. Un vrai juif suit les commandements de Dieu « tu ne tueras pas, tu ne voleras pas ». Ce que les sionistes ont fait est justement contraire aux commandements. Ils ont tué leur prochain ils ont volé leurs terres, leurs liberté et dignité. A aucun moment ils n’ont agit en traitant leurs voisins palestiniens comme ils auraient aimé être traités.
Malheureusement la plupart des régimes occidentaux sont venus à leur secours ignorant leur attitude de pays « belliqueux et expansionniste » et du coup, ils se sont sentis légitimés dans leur actes de violences et ont pris ce qui n’est pas à eux : les âmes et les biens .
Passons au côté spirituel
Soljenitsyne écrivait : « Une nation sans spiritualité est vouée à la destruction, malgré toutes ses avancées technologiques». L’absence de spiritualité est équivalente à un arbre ayant des racines vouées à la mort malgré ses branches fleuries et ses promesses de fruits. Par contre quelle spiritualité suivre?
« On est créé à l’image de Dieu » : à croire à un dieu cruel on devient cruel, croire à un dieu revanchard on devient revanchard. Croire en Dieu d’amour on devient amour, à un dieu de paix on cherchera à faire la paix, à un Dieu humain (Christ) on devient humain. Tout cela, en sorte, par mimétisme.
Par contre ne pas croire en Dieu c’est manquer de spiritualité. Or la Vérité est science et sagesse à la fois, mais détachée de Dieu elle devient chaos. Selon Rabelais, « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
Pour conclure sur la spiritualité je dirai que le meilleur des chrétiens n’arriverait pas aux chevilles du Christ et que le pire des islamistes n’arriverait pas à égaler son prophète dans sa barbarie.
Laurent 09.11.2023 : On peut dire que la nature n’a pas de morale et ne fait pas toujours du bien : empoisonnements, violence (les animaux sauvages se dévorent), séismes, explosions etc… L’homme croit en Dieu mais il se comporte souvent mal. Certitude est mère des dictatures. Le dialogue, le respect, l’altérité, l’empathie, la réflexion et la modération sont sources de paix, de progrès et de partage… Valeur qui manquent terriblement au moyen Orient.
Quand à Dieu et la science, c’est un vrai et grand débat que je te propose d’aborder plus loin.
Laurent le 15.11.2023 : la guerre se poursuit. Tsahal a envahi Gaza, bombarde et tue beaucoup de civils dont des enfants. Les images montrent des destructions massives, des gens qui tentent de fuir, de la panique, mais aussi une entraide entre les Gazaouïs à travers les décombres.





Le gouvernement d’Israël annonce ses victoires et un cessez le feu de 4 heures pour laisser circuler les civils, mais il restreint l’accès de l’aide humanitaire et détruit les hôpitaux de Gaza.
Des manifestations importantes, réclamant l’arrêt des combats, ont lieu un peu partout dans le monde, souvent hostiles à Israël. L’antisémitisme se réveille à nouveau.
Les violences sauvages et inhumaines du Hamas (s’acharner à coups de couteaux sur des nourrissons de 3 mois, témoigne d’une folie meurtrière et d’une haine incommensurables), à l’origine du conflit, sont maintenant remplacées par l’anéantissement meurtrier de Gaza. L’O.N.U. dénonce ces combats et les milliers de morts civils qu’ils provoquent. Les grandes nations observent, commentent, envoient de l’aide humanitaire et médicale (qui ne peut être utilisée).
Cette guerre rassemble les états arabes contre Israël. L’Iran, derrière le rideau, voudrait tirer les marrons du feu. Israël porte et portera des coups importants au Hamas, mais suscite aussi une détestation grandissante auprès des musulmans et de nombreux pays. Rappelons qu’en 2019, 138 pays reconnaissaient l’état palestinien (sur les 193 états membres de l’O.N.U.).
Gebrane le 17.11.2023 : Le rôle de l’Iran – Depuis 2003 et le renversement de Saddam Hussein ( musulman sunnite ) par les américains, la porte a été ouverte aux chiites majoritaires en Irak pour s’allier avec l’Iran des mollahs afin de chasser les Américains.
L’appartenance religieuse prime sur l’appartenance nationale dans toute la région du moyen orient. L’islam se considère « une religion et un monde »., expression traduite de l’arabe qui s’exprime dans le sens que la religion prime sur toute les autres considérations .
L’islam prône sur tous les domaines régaliens de l’état juridique policiers éducation…
Dans la constitution il est écrit « l’islam est la source principale de la juridiction «
Sortir de ce principe c’est impossible de gouverner . Ce qui explique des régimes autoritaires dans tous ces pays. Si les pays arabes ont signé pour la charte des droits de l’homme, en vérité ils ne peuvent pas la respecter. A savoir la femme n’a pas les mêmes droits que l’homme et les non musulmans sont considérés comme des (dhimmies), citoyens inférieurs en droit et en protection de l’état .
En Israël le sionisme pratique cette même pratique que dans les pays musulmans avec la seule différence qu’il ne l’avoue pas. Ce dénie est a mon avis encore plus grave car il va contre la prétention d’être un pays démocrate modèle à imiter. L’islamisme et sionisme ont en commun de dénigrer les droits de l’homme tout en prétendant être démocratie .
Le rêve de l’Iran est de s’étendre de l’Afghanistan à l’Est jusqu’à la mer Méditerranée à l’ouest en prenant l’Irak, la Syrie et le Liban. Vieux rêve remontant à 1 500 ans en arrière ou les Omeyyades de Damas ont vaincu les Chiites ( cousins et descendants du prophète) en gardant le califat, massacrant les descendants directs de Mahomet. C’est la revanche tant attendue. Or les communautés chiites existantes dans ces pays sont les meilleurs appuis pour l’ expansion de l’Iran, car elles sont issues de la même école coranique.
L’expansion iranienne casse l’ancien axe sunnite du nord au sud en commençant par la Turquie, Syrie, Jordanie, Arabie saoudite et finissant au Yémen. Au Liban, le Hezbollah exclusivement chiites, est leur meilleur allié dans la région. Il est formé, armé et financé par l’Iran. Étant logé à la frontière sud, face à Israël, il est un facteur actif dans la transformation de la Syrie du sunnisme vers le chiisme, délogeant des populations entières vers les pays voisins (Turquie, Liban, Jordanie, Émirats), ou forçant la conversion du sunnisme vers le chiisme. Conversion souvent récompensée par des avantages sociaux ou matériels.
L’Iran essaye à tout prix de déconstruire l’état des pays sous son influence, soit en maîtrisant les postes clefs ou en détruisant les structures existantes, administratives, juridictionnelles et constitutionnelles. C’est le cas au Liban ou on n’arrive pas à élire un président, à remplacer un chef de l’armée et où le premier ministre est trop provisoire pour régler les affaires courantes, en attendant l’accord du Hezbollah ou de l’Iran.
La décision de guerre ou paix au Liban dépend de l’Iran. Il dose les combats conformément à ses intérêts nationaux et internationaux tout en considérant le Hezbollah comme un atout majeur dans sa stratégie. Le Hezbollah, simple milice (en principe), est en fait plus puissant que l’armée libanaise.
La guerre du Hamas du 7 oct 2023 a dépossédé les musulmans sunnites de leur primauté sur la cause palestinienne en faveur des iraniens chiites. Les sunnites d’Arabie saoudite et du golfe étaient sur le point de signer des accords avec Israël.
Accords considérés comme traîtrise pour la cause par la masse arabe, après l’invasion de Gaza et la réaction dévastatrice des israéliens au massacre du 07 Octobre par le Hamas. Tout effort de rapprochement a volé en éclat, Israël montrant son côté belliqueux contre Gaza la sunnite et l’Iran volant à la défense des palestiniens (majoritairement sunnites) et reprenant pour son propre compte la cause palestinienne. Les Arabes sunnites sortent de cette bataille ridiculisés par les Iraniens. L’Iran est définitivement le grand gagnant de cette guerre dans laquelle il ne s’est pas vraiment engagé.
Le chiisme a gagné sur le sunnisme et voire même sur le sionisme.
Laurent le 20.11.2024 : Sur le plan diplomatique on avance peu. Israël fait ce qu’il veut, au motif qu’il est « seul au monde » et il prend seul son sort en main. La France a été un des très rares pays à manifester contre l’antisémitisme.
La raison voudrait que les combats cessent, que les victimes soient soignées, et des négociations entamées. Il y a urgence : selon Catherine Russel présidente de l’UNICEF, près de 5 300 enfants ont été tués à Gaza depuis le début des combats.
L’obstination de Benyamin Netanyahou pourrait s’avérer fatale pour Israël, empêtré dans la violence et l’intransigeance. Car le Hamas affaibli sera remplacé par d’autres, nourris de haine et de rancœur, aidés par les voisins arabes (et par d’autres….).
Les Israéliens ne pourront jamais vivre en paix s’ils ne transigent pas. Le monde a changé. L’occident pèse moins, les U.S.A. n’interviendront pas. Il n’y a plus de leadership mondial consensuel, capable d’assagir les belligérants.
L’Ukraine et la Russie sont dans un long conflit, coûteux et destructeur. Le peuple Ukrainien commence à se fatiguer. Rares sont les pays qui ont tirés des profits durables des guerres qu’ils ont entreprises. Tous les grands empires se sont effondrés et les colonies se sont libérées…
La création de l’état d’Israël a bénéficié du crime que les Juifs ont subi avec la Shoah, suite à l’émotion mondiale que leur sort a suscité. Elle a été portée par les sionistes malgré les réticences de nombreux Juifs judaïques modérés. Mais, la mémoire de l’humanité risque de se ramollir, surtout si leurs descendants se comportent mal, comme c’est le cas actuellement.
D’autant plus que le gouvernement Israélien est très à droite. Les élections de 2022 à la Knesset ont profité aux extrémistes sionistes belliqueux, dont Bezaël Smotrich, ministre des finances qui a fait élire Benyamin Netanyahu avec ses 7 députés (10% des voix). Il est partisan d’une guerre totale pour anéantir Gaza et la Cisjordanie. Nétanyahu est leur prisonnier. C’est la première fois depuis 1948 que la Knesset est autant radicalisée à droite.
Des négociations avec le Qatar, la Jordanie, l’Égypte, Israël et les Palestiniens seraient les bienvenues. Il ne faut pas compter sur les pays extérieurs qui ne connaissent pas tout et pourraient aggraver les choses. De plus, quels pays, combien, avec quelle légitimité? L’ O.N.U. est inopérante et n’a ni crédibilité ni autorité.
Gebrane le 20.11.2023 : Israël a perdu beaucoup de sa crédibilité en détruisant Gaza avec ses habitants . L’intransigeance de sa classe politique a mis la conscience mondiale en ébullition et la domination des médias par le sionisme mondial n’a pas suffit à dévier la conscience du monde .
Il suffit de se mettre à la place des palestiniens innocents qui se font massacrer pour comprendre. Israël a montré que la vie de ses otages passe après sa vengeance et qu’exposer ses soldats en les envoyant dans une souricière passe après ses plans de vider Gaza et profiter de son Gaz offshore.
Je pense que les colons juifs qui vivent à proximité des villes palestiniennes ou dans la Cisjordanie ou au nord (voisins du Hezbollah) vont déménager pour des régions plus sûres et plus lointaines. Aussi les israéliens avec plusieurs passeports vont se poser la question de rester ou partir, au risque d’exposer la vie de leur progénitures pour une cause incertaine . C’est la première défaite d’Israël sera elle la dernière ?
L’intransigeance, l’arrogance et le non respect des conventions internationales et humaines ont ils trouvé leur limite ? Le bon sens va t il enfin triompher ? Ce n’est pas la première fois que la suprématie en armement se retourne contre son possesseur. Les américains l’ont expérimentée au Vietnam et les Russes en Afghanistan.
Les iraniens ont inventé le jeux d’échec. Ils n’hésiteront pas à entraîner leurs adversaires là où il veulent, ils ont probablement 2 à 3 coups d’avance à jouer, surtout si leurs adversaires sont imbus de leur suprématie. Toutes les tentatives américaines de boycott, de blocage des fonds et de négociations n’ont pas atteint le régime iranien . Ils ont sûrement gêné la population.
La faiblesse des iraniens est plus interne , le régime tient par la force , combien durera t il ? Avec cette victoire il risque de durer plus longtemps. Américains et israéliens vont ils le laisser triompher ? L’alliance Russie Iran et chine Iran couplée avec la Corée du Nord protège t’ elle l’Iran ? Le conflit peut il s’étendre ? Toutes ces questions restent d’actualité tant que ce conflit durera.
Laurent le 22.11.2023 : Positivons un peu. On peut imaginer que les deux parties au bout du compte, ivres des violences, finalement horrifiés devant les destructions, les morts civiles, les exactions et la stupidité de leurs entêtements à vouloir se détruire, finiront par comprendre que si ce chemin perdure, ce sera néfaste pour tout le monde.
C’est Israël qui a le plus à perdre dans cette affaire, car ils ont une population nombreuse ( 10 millions, dont 20% d’arabes) et jeune, avec une fécondité des femmes juives vivant en Israël plus de 2 fois supérieure à celles des juives du reste du monde. En 2020 il y avait 15,2 millions de Juifs dans le monde dont 6,9 millions (45% ) vivent en Israël, avec un bon niveau de vie (classé 4 à 5 places après la France), une démocratie, des universités, du savoir faire… Ce pays a réussi, il a tout pour avoir un bon avenir, mais il s’enlise dans ce conflit, avec une obstination à ne pas partager et à refuser de faire la paix avec les palestiniens et ses voisins.
Les palestiniens eux, sont pauvres, la guerre va les anéantir. Tout est détruit.

Ils sont aussi très peu aidés par leurs dirigeants qui sont soit belliqueux, soit inexistants. Le Hezbollah et le Hamas les enfoncent dans la violence et l’extrémisme. Les états arabes voisins ne réagissent pas, leurs dirigeants ont déjà fait tant d’erreurs qu’ils préfèrent ne pas se « mouiller », laissant les palestiniens seuls face aux massacres. Israël aurait une bonne carte à jouer en tendant la main, en réparant les dégâts et en acceptant un état palestinien démocratique et pacifique.
Alain Bauer (professeur de criminologie) donne son avis sur le conflit et reste très prudent pour l’avenir.
Laurent le 24.11.2023 : Allelouia ! Libération d’un premier groupe d’otages et une trêve dans les combats. Enfin une lueur d’espoir et une bonne action pour ces pauvres civils innocent détenus. D’autres échanges devraient suivre dans les jours prochains, car le gouvernement d’Israël est sous la forte pression de son peuple (et du monde entier), qui veulent récupérer tous les otages. Ce problème n’a pas été une priorité pour lui pendant les massacres de Gaza…
On ne peut que se réjouir et espérer qu’un peu de raison pénètrera dans la tête des dirigeants Israéliens et du Hamas. Sinon, l’irréparable est’ il déjà définitivement commis ?
Car ce conflit est le plus horrible de tous ceux d’Israël depuis le premier en 1949. Jusqu’à présent les opérations militaires avaient prévalues, avec une préoccupation de respecter les civils. Ici nous sommes au paroxysme de l’horreur : le Hamas qui vient tuer près de 1 900 personnes qui faisaient la fête et s’acharne sauvagement sur des bébés et Israël qui bombarde aveuglement des habitations et tue plus de 10 000 civils dont 40% sont des enfants. Il y a aussi des journalistes, du personnel des O.N.G. et de santé. Une rage destructrice sanglante inqualifiable.


Laurent le 03.12.2023 : Patatras ! Les combats ont repris, Tsahal bombarde massivement, envahit la partie sud de Gaza, les populations ne savent plus ou se réfugier, on ne compte plus les morts civiles. La croix rouge, les O.N.G sont désemparées affolées par la violence d’Israël. 80% de la population a quitté le nord de Gaza, mais le sud est saturé. Les U.S.A. commencent à ne pas apprécier, l’Allemagne demande de la retenue par rapport aux civils.
Ou va t’on ? Cette folie meurtrière peut ‘elle s’arrêter ? Des juifs envisagent de quitter Israël. On est frappé par la passivité du reste du monde par rapport au drame qui se joue. L’Europe a été prompte à parler de crimes de guerre et de génocide des Russes en Ukraine et à condamner Poutine. Ici personne ne s’élève contre Netanyahu, on lui demande gentiment de se calmer… Pas de représailles, pas de condamnations. Il fait ce qu’il veut, personne n’a rien à lui dire.

Laurent le 29.11.2023 : Ultime discussion autour de « Dieu »
En fait toute cette partie du monde, berceau de la civilisation et des religions monothéistes, est lourdement conditionnée par les croyances et les conflits. Dieu ici n’est pas le secours mais le problème. Chaque partie s’en est emparée et se mobilise derrière lui comme un étendard (ou un bouclier). La notion de Dieu (qui est le même pour tous puisqu’il n’y en qu’un) devrait rassembler. Si Dieu a un pouvoir sur nous il devrait montrer le chemin donner un signe pour nous aider. S’il est juste, qu’il nous montre sa justice. S’il est utile, qu’il nous aide…
Julia Hadad et Gebrane le 27.11.2023 : Dieu n’est pas la cause du mal. La cause du mal c’est le rejet de Dieu et de la liberté qu’il nous offre pour nous élever vers Lui.
L’homme étant corrompu à cause de son choix malheureux, crée de l’injustice et de la souffrance. Dieu est là mais n’agit qu’en respectant notre liberté. C’est pourquoi toutes les utopies sans Dieu sont vouées à l’échec, à l’exemple du communisme. Tu dis les religions sont sources de conflits, ce ne sont pas les religions qui sont sources de conflits mais les hommes qui suivent de mauvaises doctrines, qui peuvent être religieuses et idéologies, en pensant parfois faire le bien. Le christianisme n’a apporté que des bonnes choses, en conquérant pacifiquement l’empire romain, il a fait cesser l’esclavage, donné des droits équivalents aux femmes dans le code Justinien, tous les progrès sociaux du moyen âge, les jours fériés pour tous etc…
Si par mégarde les chrétiens se sont égarés, et ont perdu la foie par la suite, ce ne sont pas nécessairement des croyants. La révolution française a retiré le droits des femmes (cf Olympe de Gouge), et ensuite le code napoléonien a largement désavantagé les femmes par rapport au moyen âge…
Par ailleurs, si le monde vient du hasard, ce qui est logiquement impossible, notre existence n’a aucun sens, et conduit à un nihilisme qui est intenable pour l’homme. Cette perte de sens conduit aux pires folies et ce matérialisme à l’esclavage du plaisir, car la souffrance est insupportable et le plaisir est alors la seule chose qui nous reste et qui nous importe. Ce qui conduit immanquablement à la destruction de la civilisation à terme parce que l’homme perd tout sens du sacrifice et du devoir.
Dieu est le même pour tous c’est vrai, mais quel Dieu ?
Matériellement on le retrouve dans les écritures : bible, évangiles, thora, coran ….. et les écrits des différents théologiens. A nous de choisir. Qui de nous prétend avoir tout lu ou avoir tout compris ? On ne peut pas le connaître si on ne lit pas, si on ne compare pas et si on ne fait pas le tri pour discerner ou se trouve la Vérité .
Un autre moyen de juger est à travers le comportement des personnes qui suivent les préceptes et directives de leur livres respectifs : » faites aux autres ce que vous aimeriez que l’on vous fasse ». Cette maxime appliquée par tout le monde suffit à dépasser tous les conflits sur cette terre. Personne avant le Christ ne l’avait énoncé et beaucoup de personnes après lui ne l’ont pas appliquée.
Dire que Dieu n’existe pas c’est renoncer à trouver la Vérité dans les écrits, c’est ignorer les bonnes œuvres de certains et c’est se limiter aux œuvres belliqueuses des hommes.
Dieu est vivant (« cherchez moi et vous me trouverez »). Il reste à l’homme de vouloir l’expérimenter. L’avez vous fait ? Qui de nous dans le bonheur reconnaît l’œuvre de Dieu ? Qui de nous dans le malheur ne se plaint pas à Dieu ?
Le Bon Dieu nous a créé libres par respect pour notre être. S’il est amour, l’amour ne connaît pas la contrainte, mais plutôt la liberté. Cette liberté est le choix donné aux hommes pour l’aimer et suivre ses commandements. Commandements faits pour le salut de tout le monde. Qui de nous peut prétendre avoir suivi tous ces commandements sans avoir fauté ?
C’est d’ailleurs par amour qu’il est venu sur la terre pour se faire connaître, nous éduquer, porter nos fautes, afin que tous ceux qui le reconnaissent aient une vie éternelle avec lui.
C’est peut-être au delà de notre logique, mais il faut reconnaître que c’est audacieux.
Qui de vous peut lui reconnaître une seul faute? C’est une preuve que tout ce qu’il a dit et fait, est vrai. « Je suis le chemin la vérité et la vie. Qui croit en moi et suit mes commandements aura la vie éternelle ». Il nous a montré le chemin par sa résurrection. Voilà ce qui nous attends si on le suit.
Tout cela mérite qu’on s’y attarde à méditer à comparer et à juger. Il faut faire le choix, le suivre, ou pas, c’est notre liberté absolue.
Laurent le 29.11.2023 : Gebrane, quand tu poses la question de la justice de Dieu et moi celle de son utilité, nous ne renions pas son existence. Il est fort probable qu’il existe, et cela donne du sens à la vie et à l’univers.
Force est de constater qu’à travers le conflit Israël palestinien il y a lieu de s’interroger sur le rôle de Dieu et de la religion. La religion y apparaît plus comme un moyen de justifier ses méfaits que comme une fin spirituelle en quête du sens. Les horreurs n’ont aucun sens religieux et détruisent l’amour et l’empathie.
Bien sûr que le christianisme est le plus beau message que le monde ai connu. Pas besoin d’église pour faire ce que nous a dit le Christ. Malheureusement plus de 2000 ans après, peu de gens le font et il y a à craindre que ça va pas s’arranger.
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–> Un mot de « Science religion et spiritualité » : philosophes et scientifiques se sont perdus et ne dialoguent plus. La science progresse comme un automate, sans réfléchir aux conséquences de ses découvertes et en devenant dogmatique par rapport à la vérité. Certains s’en préoccupent, mais il y a beaucoup d’enjeux qui poussent à découvrir vite et à appliquer aveuglement à travers la technologie.
La foie divine n’a rien à craindre de la science qui ne répondra jamais à la question de l’existence de Dieu. Cependant la rationalité absolue doit être maîtrisée par une vision globale de ce que nous sommes et ou nous allons : le Télos (finalité de la science). Or ce but suprême est perdu, évaporé, et en son absence c’est le quotidien et les lobbys qui l’emportent.
Il faut bien dire aussi que les religions n’ont pas toutes la même vision du monde et de l’avenir. Nous sommes en pleine crise de la réflexion, de la sagesse et du dialogue. La pensée humaine se dilue dans les réseaux sociaux, le consumérisme, la technologie, l’immédiateté, la perte des repères et des valeurs.
Parmi les scientifiques il y a beaucoup de gens bien, passionnés, honnêtes et intègres. Pour travailler, ils ont besoin de moyens et de résultats. On ne va payer les chercheurs à ne rien trouver. L’argent vient du privé qui veut un retour sur investissement. Heureusement que de grands pays subventionnent encore une recherche publique désintéressée, pour le bien commun, dont le but premier est le savoir (biologie, physique, médecine, écologie, ethnologie, astrophysique, climatologie, sociologie etc…). Mais il y a des difficultés administratives que le CNRS dénonce encore récemment.
Philosophes, théologiens et scientifiques ont à travailler ensemble pour retrouver du sens à travers l’éthique, la probité et l’utilisation des découvertes.
Je vous invite à écouter la chronique d’Étienne Klein sur France Inter du 28.06.2023 « Comment maîtriser notre maîtrise » – https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-pourquoi-du-comment-science/comment-maitriser-notre-maitrise-6500958
Déjà reconnaître que le mal existe serait le premier pas vers le salut recherché.
NOS SOURCES :
Theodor Herzl, père du sionisme par Lisa Romeo. 02/03/2018. Les clés du moyen orient•
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/israel-palestine-television-guerre-medias-conflit-ham
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/israel-palestine-television-guerre-medias-conflit-hamas